Daubié, Kilian
[UCL]
Vandernoot, Cécile
[UCL]
Christophe Gillis
[UCL]
David Vandenbroucke
[UCL]
Depuis nos premières années d'enseignement, on n'a de cesse de nous apprendre à mettre des mots sur les gestes que l'on pose dans nos projets. On apprend que chaque élément à son importance, et l'on comprend vite avec l'expérience que l’architecture a le pouvoir communiquer des idées. C'est cette réflexion qui m'a poussé à explorer le sens de l'architecture, et je me suis alors posé la question suivante : qu'advient-t-il lorsque nous observons une architecture qui transmet des idéaux avec lesquels nous sommes en désaccord ? C'est cette question qui m'a fait me pencher sur le cas de l'architecture dont les messages véhiculés n'étaient plus acceptés. Mais cette question est encore trop large et explorer l'« architecture symbolique » dans son intégralité est une entreprise colossale qu'il n'est pas envisageable de développer dans le cadre d'un écrit comme celui-ci (cela formerait par contre un excellent sujet de thèse). C'est la raison pour laquelle j'ai choisi de traiter l'héritage architectural nazi comme cas paradigmatique de cette question de recherche, s'incluant par la même occasion dans une vision du patrimoine et qui forme l'orientation principale de ce travail.


Bibliographic reference |
Daubié, Kilian. Le monument en architecture : cristalliser les idéologies dans l'édifice : les prémices du malaise : comment re-signifier l'héritage nazi ?. Faculté d'architecture, ingénierie architecturale, urbanisme, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Vandernoot, Cécile ; Christophe Gillis ; David Vandenbroucke. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:27235 |