Kruise, Lisa
[UCL]
De Bruyn, Ben
[UCL]
(eng)
The anthropogenic climate crisis is partly due to humanity’s perception of nature. The Western philosophy and Descartes’ influence have created a nature/culture boundary that separates humans from the other living beings, when in reality, humanity and other creatures (animal and plant) are clearly interdependent. This nature/culture boundary is partly the cause of the destructive attitude humans take with regard to nature. Deforestation, for example, is partly the product of this lack of bond between humans and trees; trees are seen as passive, when in fact they are very complex beings. To correct this misperception of trees and nature, humanity urgently needs a new narrative that can show the interconnectedness of humans with nature and make humans understand that other creatures have as much right as they have to live on earth. This master thesis studies how a chosen corpus of three books tries to demonstrate the interconnection between trees and humans and to promote a different relationship with trees, not solely based on exploitation. The analysis pays particular attention to the literary techniques used by these three authors to show that trees and humans are actually interconnected. The first chapter analyses “The Hidden Life of Trees” (2016) by Peter Wohlleben and covers the debate on anthropomorphism. The second chapter analyses “The Overstory” (2019) by Richard Powers and how the author interconnects the human characters with trees in the narrative. The third chapter analyses how capitalism decimates trees and Native Americans in “Barkskins” (2017) by Annie Proulx. The last chapter examines how the three books deal with the planetary turn and how posthumanist they are.
(fre)
La crise climatique anthropique est en partie due à notre perception de la nature. La philosophie occidentale et l'influence de Descartes ont créé une frontière nature/culture qui sépare les humains des autres êtres vivants, alors qu'en réalité, l'humanité et les autres créatures (animales et végétales) sont clairement interdépendantes. Cette frontière nature/culture est en partie la cause de l'attitude destructrice que les humains adoptent à l'égard de la nature. La déforestation, par exemple, est en partie le produit de cette absence de lien entre les humains et les arbres ; les arbres sont considérés comme des êtres passifs, alors que ce sont en fait des êtres très complexes. Pour corriger cette perception erronée des arbres et de la nature, l'humanité a un besoin urgent d'un nouveau récit qui puisse montrer l'interconnexion des humains avec la nature, et de faire comprendre que les autres créatures ont autant de droit de vivre sur terre que les êtres humains. Ce mémoire étudie comment un corpus choisi de trois livres tente de démontrer l'interconnexion entre les arbres et les humains et de promouvoir une relation différente avec les arbres, qui ne soit pas uniquement basée sur l'exploitation. L'analyse accorde une attention particulière aux techniques littéraires utilisées par ces trois auteurs pour montrer que les arbres et les humains sont réellement interconnectés. Le premier chapitre analyse « The Hidden Life of Trees » (2016) de Peter Wohlleben et aborde le débat sur l'anthropomorphisme. Le deuxième chapitre analyse « The Overstory » (2019) de Richard Powers et la façon dont l'auteur relie les personnages humains aux arbres dans son récit. Le troisième chapitre analyse « Barkskins » (2017) de Annie Proulx et comment le capitalisme extermine les arbres autant que les Amérindiens. Le dernier chapitre examine comment les trois livres abordent le tournant planétaire et à quel point ceux-ci sont posthumanistes.


Bibliographic reference |
Kruise, Lisa. “It's a World of Trees, Where Humans Have Just Arrived” : a Comparative Study on Contemporary Narratives About Trees. Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : De Bruyn, Ben. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:27220 |