Dawang, Désiré
[UCL]
Devolder, Pierre
[UCL]
L’étude que nous avons mené porte sur les inégalités sociales basées sur l’espérancedevieetleprixdelarenteviagère.Lestravauxdesprécédentsauteursdontlesétudes portaient principalement sur les données françaises, danoises, anglaises et belges ont déjà montré qu’il existe des disparités sociales au sein d’une même population en établissant que l’espérance de vie diffère selon la classe sociale et le sexe. Partant de ce constat, le présent document vise à explorer une nouvelle approche qui consiste à effectuer des corrections d’âge sur deux tables de mortalité belge à savoir la table réglementaire XR spécifique aux opérations sur la vie et la table prospective IABE. Faute de disposer des données du registre national, les classes sociales issue de la table XR ont été créées en appliquant une correction d’un et deux an(s) à cette table pour créer des groupes de plus en plus jeunes. Tandis que pour la table IABE la correction avait pour but de faire vieillir certains individus et de rajeunir d’autres. Au final, huit classes ont été créées avec les deux tables. Au sein de chaque classe sociale, nous avons tout d’abord calculé l’espérance de vie et le prix de la rente payable par groupe en utilisant les formules classiques (pour la table XR) et les formules par génération (pour la table prospective IABE) . Au vu des comparaisons, il ressort que les classes sociales présentent des caractéristiques assez distinctes. Les écarts en terme d’espérance de vie et de prix de la rente sont bien visibles. La table IABE est assez prudente pour l’évaluation du prix d’une rente. Les écarts inter-classes que ce soit en terme d’espérance de vie ou de prix de la rente y sont plus importants. Les inégalités sont plus importantes aux âges juste après la retraite, entre 65 et 90 ans. Plus on évolue en âge, plus les classes sociales ont tendance à disparaître, mais pas totalement. The study we conducted focuses on social inequalities based on life expectancy and the price of the life annuity. The work of previous authors whose studies focused on French, Danish, English and Belgian data have already shown that social disparities exist within the same population by establishing that life expectancy differs according to social class and gender. Starting from this observation, the present document aims at exploring a new quiconsist approach to make age corrections on two Belgian life tables, namely the regulatory latable XR table specific to life operations and the prospective IABE table.In the absence of data from the national register, the social classes from the XR table were created by applying a correction of one and two year(s) to this table in order to create increasingly younger groups. Whereas for the IABE table the correction had the effect of making some individuals older and others younger. In the end, eight classes were created with both tables. Within each social class, we first calculated the life expectancy and the price of the annuity payable per group using the classical formulas1(for the XR table) and the formulas per generation2(for the prospectiveIABE table) . The comparisons show that the social classes have quite distinct characteristics. The differences in terms of life expectancy and annuity prices are clearly visible. The IABE table is rather conservative for the evaluation of the price of an annuity. The inter-class differences in terms of life expectancy and annuity prices are more important. Inequalities are greatest at ages just after retirement, between 65 and 90 years of age. The older you get, the more social classes tend to disappear, but not completely.


Bibliographic reference |
Dawang, Désiré. Inégalités d’espérance de vie et prix de rentes viagères. Faculté des sciences, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Devolder, Pierre. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:27181 |