Pire, Pierre-Olivier
[UCL]
Piret, Pierre
[UCL]
Richir, Alice
[UCL]
Ce mémoire se veut une analyse, à l’aide de Ngando de Paul Lomami-Tshibamba, d’Esanzo. Chants pour mon pays d’Antoine-Roger Bolamba, de Murmures de Clémentine Faïk-Nzuji et de Redire les mots anciens de Mukala Kadima-Nzuji, de diverses hypothèses apparues à la suite de lectures théoriques et critiques. Généralement, les auteurs noirs sont tous rassemblés dans un grand ensemble appelé « auteurs africains », sans qu’aucune distinction ne soit faite malgré leurs origines variées. Par ailleurs, comme les auteurs noirs les plus populaires ont initié le courant de la négritude, ces « auteurs africains » sont souvent désignés comme s’inscrivant à leur tour dans ce courant de pensée. Pourtant, les politiques coloniales mises en place au Congo par la Belgique ou dans les territoires français d’outre-mer sont radicalement différentes, laissant imaginer que la littérature produite à partir des années 1940 au Congo n’est pas comparable à celle proposée par les Pères de la négritude à Paris depuis les années 1930. Après l’apport d’une définition du courant de la négritude et du rappel de l’influence de la politique coloniale belge sur la production littéraire francophone du Congo, les quatre œuvres littéraires seront comparées avec le Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire, l’œuvre fondatrice du courant de la négritude, afin de déterminer si, effectivement, elles s’inscrivent véritablement dans les contours de ce courant littéraire.


Bibliographic reference |
Pire, Pierre-Olivier. Le courant de la négritude : embargo sur le Congo ? La production littéraire francophone congolaise dans les périodes coloniale et postcoloniale. Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Piret, Pierre ; Richir, Alice. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:26920 |