Elaboration d'un protocole d'étude permettant l'évaluation de l'impact de l'ankyloglossie sur le syndrome d'apnées/hypopnées obstructives du sommeil.

Plus d’un tiers de la population se plaint de troubles durant leur sommeil. Parmi ces pathologies, nous retrouvons le SAHOS (syndrome d’apnées/hypopnées obstructives du sommeil). L’un des signes est le ronflement. Sans cette anomalie, le syndrome passe inaperçu car il se produit essentiellement la nuit durant le sommeil. Une des causes du ronflement pourrait-être l’ankyloglossie. En effet, celle-ci retient la langue au plancher buccal, ce qui instaure une respiration nasale et une hypotonie générale de la sphère orofaciale. Durant la nuit, la langue retombe au niveau de l’oropharynx et obstrue les voies aériennes supérieures. Si l’obstruction est partielle, il s’agit d’hypopnées obstructives du sommeil. Si par contre l’obstruction est totale, il s’agit d’apnées. Nous allons utiliser différents examens et protocoles pour déterminer si ces apnées/hypopnées obstructives du sommeil sont pathologiques ou non.