Lievens, Laura
[UCL]
Bragard, Véronique
[UCL]
Octavia Butler’s "Parables" (1993-1998) depict the fictional 2024 America where environmental, societal and spiritual crises question human survival. From the perspective of the nineties, Butlers imagines how marginalised people try to survive in a society on the edge of collapse, weakened by the unlimited growth policy. In this disenchanted world, it is thanks to a new form of spirituality – Earthseed –, created by the main protagonist Olamina, that individuals regain a sense of community. This dissertation analyses how the new form of spirituality is a tool for collaboration in a time of collapse. It first questions the genre in science fiction literature that seems to suffer from an absence of novels describing desirable and believable futures. Through the French theory collapsologie, the "Parables" are analysed as ‘collapse fictions’, since the novels imagine how the characters build an alternative community while the leading one did not disappear. Secondly, Earthseed’s values are analysed as a patchwork spirituality that borrows concepts from different religions (Buddhism, Taoism, Black Theology, Christianism and Yoruba religion), philosophies (Existentialism and Ecofeminism) and scientific observations. Through the unanthropomorphic concept of Change, Earthseed’s God, individuals are pushed to accept the impermanence of their reality and the pervasive idea of change. Thanks to Earthseed, that offers to rethink human’s relationships to themselves and their environment, the characters of the "Parables" build a new community, Acorn, recreating sense through the mechanisms of collaboration. This research concludes on the key aspect that represents Change for the novels, and more broadly, for human survival in a troubled world. Les "Parables" (1993-1998) de Octavia Butler décrivent les Etats-Unis en 2024 alors que les crises environnementale, sociétale et spirituelle questionnent la survie de l’espèce humaine. Depuis une perspective des années 90, Butler imagine comment des personnes marginalisées essayent de survivre dans une société au bord de l’effondrement, affaiblie par la politique de la croissance illimitée. Dans ce monde désabusé, c’est grâce à une nouvelle forme de spiritualité (Earthseed), créée par la protagoniste principale Olamina, que les individus regagnent le sens de la communauté. Cette dissertation analyse comment une nouvelle forme de spiritualité apparait comme un outil à la collaboration en temps d’effondrement sociétal. Dans un premier temps, cette recherche questionne le genre de la science-fiction qui semble souffrir d’une absence de romans décrivant des futurs désirables et plausibles. En parallèle à la théorie francophone de la collapsologie, les "Parables" sont analysées comme des ‘collapse fictions’, vu que ces romans mettent en scène la création d’une communauté alternative tandis que la précédente n’a pas encore disparu. Dans un second temps, cette recherche se penche sur les valeurs de Earthseed, comme une sorte de spiritualité en patchwork qui emprunte des concepts aux religions (Bouddhisme, Taoïsme, Black Theology, Christianisme et la religion yoruba), à quelques philosophies (Existentialisme et Ecoféminisme) et à l’observation scientifique. A travers le concept non-anthropomorphique du Changement, le Dieu de Earthseed, les individus sont incités à accepter le caractère impermanent de leur réalité et l’omniprésence du changement. Grâce à Earthseed qui permet de repenser les relations que les humains entretiennent entre eux et à leur environnement, les personnages des "Parables" établissent une nouvelle communauté, Acorn, recréant du sens à travers les mécanismes de la collaboration. Cette recherche conclut sur l’aspect fondamental que représente le Changement pour les deux romans, et plus largement, pour la survie de l’espèce humaine dans un monde perturbé.
Bibliographic reference |
Lievens, Laura. "The Only Lasting Truth Is Change" : an analysis of Earthseed spirituality : The "Parables" (1993-1998) by Octavia Butler. Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Bragard, Véronique. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:26314 |