Analyse du potentiel d’une application mobile liant propositions d’activité, personnalité et émotions ressenties sur le moment par le consommateur

Depuis le 20ème siècle, nous constatons une diminution spectaculaire de la part du travail dans l’emploi du temps des travailleurs des pays industrialisés. Cette diminution du temps de travail est essentiellement due à l’avènement des congés payés et a permis à l’ensemble des travailleurs d’avoir plus de temps libre pour se détendre, se divertir, se former ou encore pour faire du sport. Cela a entrainé une croissance du secteur des loisirs et des divertissements avec une multitude d’activités de loisirs proposées aux consommateurs (Corbin,1995). C’est pourquoi nous avons décidé de développer une application mobile qui centralise les activités de divertissement. Cette application, grâce au recours à l’intelligence artificielle et à des filtres de recherche variés, permettra de rapidement proposer des activités personnalisées aux utilisateurs. Le but de ce mémoire est d’une part, de tester l’intérêt porté par les Bruxellois pour notre concept et d’autre part, d’avoir des pistes concrètes en vue du développement de la version finale du concept. Pour cela, nous avons réalisé une enquête qualitative et quantitative auprès de la population Bruxelloise sur leurs habitudes en matière d’activités de divertissement. L’étude a montré que nous ne pouvons pas statistique affirmer avec un risque d’erreur de 5% que la majorité des Bruxellois ne rencontre pas de problèmes dans leurs recherches d’activités de divertissement. D’où l’intérêt d’une application comme celle proposée ici qui vise à améliorer la recherche d’activités de divertissement. Actuellement leurs recherches se font essentiellement via google ou via les suggestions de leurs connaissances. De plus, ils considèrent qu’une activité de divertissement réussie est une activité partagée avec des personnes appréciées dans une bonne ambiance. Nous avons également observé que notre concept plaît aux Bruxellois. En effet, l’étude a montré que la majorité des Bruxellois utiliserait l’application si elle venait à être commercialisée. Néanmoins, ils ne sont pas disposés à payer pour un compte premium donnant droit à des avantages.