Noel, Alexandre
[UCL]
Crucifix, Michel
[UCL]
La présence de sédiments glaciaires retrouvés dans de nombreux endroits du monde dans les strates géologiques datant du Néoprotérozoïque s’explique dans le cadre de la théorie Snowball Earth par des glaciations extrêmes. Durant celles-ci, les calottes polaires se seraient étendues jusqu’à l’équateur et les températures moyennes globales auraient atteint des valeurs extrêmement basses. Un nombre important d’études ont été menées sur les mécanismes d’entrée et de sortie de telles glaciations et de nombreux modèles ont été construits afin de mieux comprendre les différents processus qui entrent en jeu dans le cadre des équilibres entre les principaux cycles biogéochimiques. Le modèle COPSE a quant à lui été développé pour reproduire les variations climatiques au cours du Phanérozoïque sur base de ces cycles. Plus récemment, il a été adapté, dans une version simplifiée, à l’étude des glaciations du Néoprotérozoïque dans un projet dont le but est de formuler une nouvelle hypothèse pour expliquer les échelles de temps qui séparent ces glaciations. L’objectif de notre travail est d’effectuer une analyse en système dynamique du modèle COPSE simplifié afin d’étudier la plausibilité et la robustesse de cette hypothèse.


Bibliographic reference |
Noel, Alexandre. Une nouvelle hypothèse concernant les glaciations du Néoprotérozoïque. Faculté des sciences, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Crucifix, Michel. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:25058 |