Delbecque, Pierre
[UCL]
Carbonnel, Clement
[UCL]
Piraux, Elise
[UCL]
Caty, Gilles
[UCL]
Contexte : Le traitement néo-adjuvant de radio-chimiothérapie chez les patients atteints du cancer du rectum induit de nombreux effets secondaires. En vue de réduire ceux-ci, nous avons examiné la faisabilité d’entraînements en résistance et en intervalles à haute intensité par rapport à un groupe contrôle pendant le traitement. Méthode : Dix-huit patients ont été aléatoirement répartis dans chaque groupe. Les entraînements prenaient place trois fois par semaine pendant cinq semaines. Le groupe contrôle a reçu les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé en matière d’activité physique. Des mesures d’efficacité ont été récoltées avant et après les interventions, évaluant la fatigue, la somnolence, les troubles du sommeil, la qualité de vie spécifique au cancer, la dépression, les fonctions exécutives et la capacité fonctionnelle. Résultats : La faisabilité des deux programmes a été démontrée par de hauts taux de recrutement, de participation, d’achèvement et l’absence d’effet indésirable. L’entraînement en résistance s’est montré plus efficace pour l’amélioration du bien-être social et familial. Conclusions : Les programmes d’entraînement apparaissent comme faisables et sûrs pendant la radio-chimiothérapie néo-adjuvante dans une population de patients atteints d’un cancer du rectum. Le programme d’entraînement en résistance semble améliorer plus efficacement le bien-être social et familial. Des mesures sur un plus grand échantillon de patients sont nécessaires.
Bibliographic reference |
Delbecque, Pierre ; Carbonnel, Clement. Effets préliminaires d’un entraînement en résistance comparé à un entraînement en intervalles à haute intensité pendant la radio-chimiothérapie néo-adjuvante dans le cancer du rectum : étude de faisabilité. Faculté des sciences de la motricité, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Piraux, Elise ; Caty, Gilles. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:23626 |