Tito AGOSSOU
[UCL]
Anaïs PERILLEUX
[UCL]
Depuis quelques années, la voix des scientifiques ‘Rapport du GIEC 2018 et celle des populations mondiales se lèvent pour alerter les politiques sur les menaces qui pèsent sur notre environnement. La crise écologique, économique et sociale actuelle invite à questionner les modèles économiques dominants. En réponse à ces préoccupations, des alternatives issues de l’économie sociale se développent dans différents secteurs en vue d’œuvrer à la transition écologique et sociale. Les coopératives, qui représentent l’un des plus ancien acteurs de l’économie sociale, participent activement à ce mouvement. Les coopératives sont des organisations qui sont détenues par leurs membres qui sont à la fois propriétaires-associés et usagers. Ces dernières années, on peut observer une vague de nouvelles coopératives dites sociales qui se développent dans de nouveaux secteurs d’activité (tels que le secteur de l’habitation, de l’alimentation biologique, de l’énergie renouvelable, ou de la finance sociale). A l’inverse des coopératives historique qui sont davantage ancrées dans une logique d’intérêt mutuel, ces nouvelles coopératives s’inscrivent dans une logique d’intérêt général. Les coopératives activent dans secteur de l’alimentation biologiques’inscrivent dans un système de circuit court sont particulièrement représentatives des coopératives appartenant à cette nouvelle vague œuvrant pour la transition écologique et sociale. Dans ce secteur, on peut constater une diversité de formes organisationnelles empruntées par ces coopératives: coopératives de consommateurs, coopératives de producteurs et coopératives hybrides (où les travailleurs sont également producteurs). Ces coopératives se différencient par le type partie prenante qui est membre de l’organisation (tantôt les consommateurs, tantôt les producteurs et tantôt les travailleurs-producteurs). Ce mémoire s’interroge sur cette diversité institutionnelle et sur la forme qui seraient la plus à même de fédérer les principales parties prenantes autour des valeurs prosociales (en particulier de type environnemental). Pour ce faire, nous mobilisons la théorie des motivations qui distingue motivations extrinsèques, intrinsèques et prosociales. A partir des plusieurs entretiens réalisés dans trois coopératives actives dans le circuit court mais de forme différente, nous analysons le type de motivations mises en avant respectivement par les consommateurs, les producteurs et les travailleurs. Ce mémoire est organisé en trois grandes parties. La première présente les théories mobilisées. En particulier, nous présenterions successivement les coopératives et leur place dans l’économie sociale, la nouvelle vague de coopératives œuvrant pour la transition écologique et sociale et enfin la théories des motivations. La seconde partie correspond à l’analyse empirique. Elle présentera la méthodologie utilisée, les trois cas étudiés et les résultats de l’analyse. Enfin, la dernière partie reprendra les limites de notre étude et les conclusions que nous pouvons en tirer.
Bibliographic reference |
Tito AGOSSOU. Les coopératives travaillant pour la transition écologique et sociale : Les motivations prosociales des parties prenantes sont-elles différentes selon le type de coopérative ?. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Anaïs PERILLEUX. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:22665 |