Addrosmil dans l'administration de la justice pour mineurs au sud-Kivu

Ce travail analyse les activités réalisées par l’ONG ADDROSMIL, un organisme de droits humains et ses actions dans l’administration de la justice pour mineurs au Sud-Kivu, ayant comme finalité, l’amélioration des conditions des enfants en conflits avec la loi ECL. La situation des violences à répétition depuis des décennies ; le manque d’encadrement adéquat des ECL par les acteurs étatiques ; la crise socio-économique et sécuritaire en RDC ; la non application des textes juridiques nationaux et internationaux, sont des éléments majeurs qui ont contribué à la dégradation des conditions de vie des enfants dans le milieu pénitentiaire. Les défis à relever demeurent entre autres dans le dysfonctionnement de l’appareil de l’Etat. ADDROSMIL en tant qu’intervenant auprès des ECL travaille au respect de l’application des clauses contenues dans les instruments juridiques qui donnent des orientations fiables pour protéger leurs droits. Les activités de certaines structures de la Société Civile et des institutions étatiques s’avèrent indispensables en vue d’améliorer la situation des ECL au Sud-Kivu. Ces acteurs devraient continuer à multiplier des actions réparatrices à court, moyen et long terme en faveur des ECL. L’idéal serait que tous les acteurs impliqués dans la protection de l’enfance multiplient les actions en faveur des ECL et que l’Etat prenne ses responsabilités en appuyant les efforts de la Société Civile et en jouant son rôle d’acteur au premier plan dans la prise en charge des ECL pendant et après leur incarcération jusqu’à leur insertion effective dans la société.