Raspé, Lucas
[UCL]
Dujardin, Vincent
[UCL]
Colson, Bruno
[UNamur]
Malgré la signature du traité de Versailles, les tensions en Europe ne sont pas apaisées. La Belgique et la France voient toujours l’Allemagne comme une menace. Dans ce contexte, l’état-major belge met au point un premier plan de défense du pays en 1921. L’ouverture aux chercheurs des archives militaires belges rapatriées en 2002 au Musée Royal de l’Armée nous permet d’appréhender plus en détail ce qui en retournait plus précisément. Ces archives ont pu montrer que le système belge envisagé dans la première moitié des années 1920 était très similaire à celui adopté par la France à la même époque. Ce pays est d’ailleurs vu comme un « allié », à l’inverse des Pays-Bas, dont la neutralité n’est plus considérée comme une sécurité suffisante pour garantir l’intégrité du territoire belge. Par conséquent, le tracé de la position de résistance belge s’étire sur 235 km, depuis la ville d’Anvers jusque Burg-Reuland. Le général Maglinse tire avantage de la présence du « glacis rhénan » pour installer cette position au plus près des frontières du pays.


Bibliographic reference |
Raspé, Lucas. « Si l’Allemagne recourt à nouveau aux armes, elle cherchera à réaliser un plan offensif » : le projet du premier système défensif de la Belgique après la Première Guerre mondiale (1921-1926). Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Dujardin, Vincent ; Colson, Bruno. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:21548 |