Emmanuel Faber, le CEO qui voulait changer le monde Des paroles et des actes

Ce mémoire-recherche a pour but de comparer les paroles et les actes d’Emmanuel Faber, CEO de Danone, et d’analyser les actions menées par cette dernière. La question de recherche soulevée par cette étude est : « Emmanuel Faber, en tant que patron de multinationale, peut-il significativement changer le monde et faire évoluer nos sociétés vers des modèles plus justes et plus durables ? ». Le premier chapitre est consacré une revue de littérature et une définition de tous les concepts qui sont mobilisés durant l’étude. Les objectifs du développement durable des Nations unies et de la certification B Corp y sont présentés et mis en contexte. Le deuxième chapitre traite des caractéristiques clés du groupe Danone : sa mission, sa vision, ses objectifs pour 2030. Le double projet économique et social de Danone est développé via l’étude de la Grameen Danone food et des fonds d’innovation sociaux. Ce chapitre permet une première analyse de l’efficacité et de la durabilité des modèles de gestion et de production de Danone et une première validation de certaines hypothèses. Le troisième chapitre présente le parcours du CEO de Danone et poursuit, plus en profondeur, l’étude de Danone entamée au chapitre 2. Les propos tenus par Emmanuel Faber sont comparés aux actes réellement posés par ce dernier ainsi qu’aux projets portés par le groupe Danone. Cette comparaison est organisée selon trois catégories : People, planet, profit. En conclusion, au regard de l’analyse des expériences de social business, des investissements effectués dans les fonds d’innovations sociales, de l’adhésion de l’actionnariat aux projets sociétaux proposés par le groupe, de l’intégration poussée des parties prenantes, de la redistribution des richesses le long de la chaîne des valeurs, des efforts faits pour réduire l’empreinte écologique de Danone sur ses écosystèmes et des actes concrets posés par Emmanuel Faber tels que la réduction de ses primes ou l’abandon de certaines rémunérations, l’étude répond favorablement à la question de recherche posée.