Cuvelier, Pauline
[UCL]
Lamine, Auriane
[UCL]
En 2016, on estimait à 152 millions le nombre d’enfants de 5 à 17 ans astreints au travail dans le monde, 73 millions occupant un travail dangereux. Tel est le résultat des dernières estimations menées par l’Organisation internationale du Travail (OIT). Ces chiffres sont interpellants et ce d’autant plus que l’Organisation a pour but de mettre fin au travail des enfants, dans toutes ses formes, pour 2025. Bien qu’il y ait un certain consensus au niveau des réglementations, les réglementations de l’OIT, de l’ONU et du Conseil de l’Europe ont une certaine ineffectivité due au choix dans leur mise en œuvre. Une transposition des normes au niveau étatique avec un contrôle et des sanctions combinées à un manque de force contraignante de la part des organisations ne peut être effective. Face à l’ineffectivité des législations internationales à mettre fin au travail des enfants, il est opportun de penser à de nouvelles manières d’agir. Ce mémoire va examiner des pistes de solutions qui agissent au niveau des multinationales et plus particulièrement leurs chaînes de sous-traitance. L’Union européenne a non seulement, l’obligation légale mais également morale d’agir.


Bibliographic reference |
Cuvelier, Pauline. Le travail des enfants dans les chaînes de sous-traitance des multinationales : pistes de solution et rôle de l’Union européenne. Faculté de droit et de criminologie, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Lamine, Auriane. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:20242 |