Sini, Aurélie
[UCL]
D'Hoore, William
[UCL]
Cornette, Pascale
[UCL]
Références bibliographiques : SINI A. (2019). « Promouvoir l’autonomie alimentaire et prévenir la dénutrition pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées au sein d’une maison de repos et de soins par l’implémentation du Finger Food ». Mémoire de master en sciences de la santé publique non publié, Université catholique de Louvain. Promoteur : William D’Hoore Co-promoteur : Pascale Cornette Contenu : La dénutrition des personnes âgées est un problème majeur de santé publique dans les sociétés occidentales. Les maladies démentielles et apparentées aggravent la forte prévalence de cette dénutrition de type protéino-énergétique. Sachant que la dégradation de l’état nutritionnel est un facteur augmentant le risque de mortalité, la prise en compte des troubles du comportement alimentaire demande une réflexion particulière au quotidien. Les solutions existantes peuvent vite devenir invasives et altérer la qualité de vie des sujets. La mise en place du Finger Food peut représenter une des solutions. Il se compose de réductions dînatoires pouvant être saisies avec les mains et consommées en une bouchée. De plus, il est décrit comme une réadaptation à la prise alimentaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer si le Finger Food permet de lutter contre la dénutrition tout en promouvant l’autonomie alimentaire mais également la qualité de la prise des repas. Méthodes : Le choix du type de recherche s’est porté sur une analyse qualitative. A l’aide d’entretiens semi-directifs réalisés auprès des « stakeholders », nous avons tenté d’une part, de déterminer dans quelle mesure leurs connaissances influencent la prise en charge de la dénutrition et d’autre part, de relever leurs perceptions concernant la mise en place du Finger Food. En complément à cette démarche, une observation non participative est venue illustrer et enrichir notre analyse. Elle nous a permis d’objectiver le comportement de huit résidents et les attitudes adoptées par le personnel au moment des repas. Résultats : La recherche a révélé que la mise en place du Finger Food améliore la nutrition des sujets âgés. L’autonomie, le goût des aliments et le plaisir de manger sont les principaux facteurs favorables à la reprise alimentaire et qui permettent de lutter contre la dénutrition. Par contre, l’utilisation insuffisante des outils de dépistage représente un facteur défavorable. Les freins à la promotion de l’autonomie alimentaire qui émergent des entretiens sont liés à l’état journalier du résident mais également à l’attitude paternaliste des soignants. Toutefois, l’environnement institutionnel semble être tourné vers un processus d’amélioration continue. Cette étude nous permet de mettre en évidence le caractère multifactoriel et systématique de la problématique. Diverses recommandations, telles que l’importance du niveau d’implication des intervenants et la sensibilisation du personnel par le biais de formations continues, ont été émises afin de pérenniser le projet. Mots-clés : Finger Food, maisons de repos et de soins, personnes âgées, autonomie alimentaire, qualité de vie, dénutrition, connaissances, perceptions, attitudes.


Bibliographic reference |
Sini, Aurélie. Promouvoir l’autonomie alimentaire et prévenir la dénutrition pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées au sein d’une maison de repos et de soins par l’implémentation du Finger Food. Faculté de santé publique, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : D'Hoore, William ; Cornette, Pascale. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:19845 |