Les églises, un patrimoine qui nous est si chèr(e) : Comment rentabiliser les églises catholiques du 19e siècle de la première couronne de Bruxelles par un projet de réaffectation ?

Ce travail questionne une thématique patrimoniale émanant d'un constat : le coût de l'entretien des églises catholiques à Bruxelles représente un budget inversement proportionnel au nombre de paroissiens. Dès lors, certains de ces édifices sont mis en vente par leur propriétaire et soumis à des projets architecturaux. La démolition de nos églises, leur réaffectation partielle ou totale sont les éléments déclencheur d'un regain d'intérêt de la part de la population, catholique ou non, qui a l'habitude de côtoyer ces vieilles dames. Ces lieux de culte sont des noyaux historiques de la construction de nos villes et villages. Des communautés entières s'offusquent de la fermeture de ces édifices qui tombent en ruine, de nombreux citoyens se mobilisent à coup de pétitions contre les permis de bâtir de projet de réaffectation. Ce sont pourtant ces mêmes communautés qui délaissent ces lieux de culte. Ce travail de recherche analyse le système de gestion des églises mis en place à Bruxelles et aborde la question d'un projet architectural par la thématique de l'économie et de l'esprit du lieu. Quelle est la structure de la gestion de tels bâtiments ? Qui en est responsable financièrement ? Quelles étapes se déroulent entre la fin d'un usage cultuel et un projet architectural ? Quel est l'avenir de ces bâtiments et quels rôles jouent-ils dans la société aujourd’hui ? Ces questions sont le fondement des deux objectifs de ce travail : comprendre la gestion du temporel des cultes en Belgique et le statut juridique des églises. Ainsi que la manière de rentabiliser financièrement de tels édifices à travers un projet architectural.