Hatt, Céline
[UCL]
Herinckx, Lionel
[UCL]
Le quartier Nord de Bruxelles présente des problèmes d’enclavement physique autant que sociologique. Le défi que la ville de Bruxelles s’est lancé est de trouver des solutions d’aménagement du territoire qui puissent répondre à ce constat. Le Contrat de rénovation urbaine (CRU) en est la réponse, autant au niveau architectural qu’au niveau sociologique. Les contrats écoles sont une étape dans ce processus qui a l’ambition d’ouvrir l’école sur le quartier et le quartier sur l’école pour augmenter l’offre en terme d’infrastructures pédagogiques et socio-culturelles. Dans le cas étudié, la conception des espaces publics joue donc un rôle important. La cohésion sociale doit être appréhendée comme le produit d’une articulation, comme une forme d’ordre social particulier, reposant sur une association de solidarités fragiles et de contraintes lourdes. C’est dans ce cadre que l’ouvrage présente des pistes architecturales, mais aussi artistiques en vue de désenclaver le quartier. L’approche préconisée par le séquençage des jardins européens permet de se passer de barrières physiques et suggère des limites, autant qu’elle crée des articulations propices à la rencontre entre personnes.


Bibliographic reference |
Hatt, Céline. L'école ouverte à son contexte : entre limites, séquences et articulations. Le cas du quartier Nord de Bruxelles. Faculté d'architecture, ingénierie architecturale, urbanisme, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Herinckx, Lionel. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:19306 |