Bormans, Dries
[UCL]
Bechet, Emilie
[UCL]
Ledent, Gérald
[UCL]
Chanvillard, Cécile
[UCL]
Fontaine, Christine
[UCL]
Le bain a pris, au cours des siècles, diverses significations. Que ce soit dans le balanéion grec, les thermes romains ou le hammam musulman, l’activité du bain et du soin du corps est d’usage social et convivial. Dans des étuves publiques, les citadins médiévaux mêlent festivités et hygiène corporelle. Cependant, les sociétés européennes de la Renaissance négligent complètement le soin du corps. C’est à partir du XIXe siècle que le mouvement hygiéniste réintroduit progressivement l’ablution quotidienne dans les moeurs de la société industrielle. L’arrivée technologique de l’eau courante et la mécanisation des éléments constitutifs de la salle de bain modifient profondément notre rapport au bain et à l’eau. Les bains publics disparaissent au profit de « bains privés », mis en scène dans diverses parties de la maison. Désormais cadenassée entre les différentes pièces d’un logement de moins en moins flexible, la salle de bain tend à devenir une contrainte dans la conception et relance le débat de « qu’est-ce qu’une pièce habitable ? » Au regard des enjeux inédits de notre société occidentale post-moderne, il devient opportun de reconsidérer nos usages et espaces autour du bain.


Bibliographic reference |
Bormans, Dries. Tous au bain : quels espaces d'hygiène et de soin du corps pour notre société post-moderne ?. Faculté d'architecture, ingénierie architecturale, urbanisme, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Bechet, Emilie ; Ledent, Gérald ; Chanvillard, Cécile ; Fontaine, Christine. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:19268 |