Comment redonner vie à un patrimoine oublié et mort dans la société actuelle en constante évolution ?

La question de la conservation du patrimoine architectural suscite aujourd’hui moultes réactions, le consensus étant qu’il faut absolument tout préserver. Cette position est compréhensible. Mais alors que le débat fait rage pour déterminer quels monuments protéger, certains d’entre eux, oubliés, attendent qu’on les réveille. C’est le cas de la façade de l’hôtel Aubecq. Ancien joyau du mouvement Art Nouveau et véritable chef-d’œuvre de Victor Horta, elle fut démolie puis éparpillée. Au fil du temps, 50 ans précisément, elle a petit à petit sombré dans l’oubli. C’est pourquoi j’ai choisi de la ramener à la vie et de la réintégrer dans la société. Analyses, recherches, documentations ont été de mise afin de donner un sens à cette nouvelle vie. Mon défi est d’intégrer cette façade dans une société qui ne cesse d’évoluer, aussi bien dans le domaine de la technologie, des coutumes que dans celui de l’architecture. Ce mémoire traite de l’évolution de cette façade, de son épopée, mais aussi des difficultés liées à cette réinsertion (comment éviter l’écueil du façadisme, par exemple), ainsi que toute l’étude autour des œuvres dites « incomplètes » et ce qui découle de cette classification.