Rutsaert, Camille
[UCL]
Gilles Lecuppre
[UCL]
Dès le Moyen Âge, nous observons dans les principautés des Pays-Bas, des princesses qui, faute d’autre héritier, succèdent à leur père. C’est le cas de Jeanne de Brabant en 1355, de Marguerite III de Flandre en 1384 et de Jacqueline de Hainaut en 1417. Leur situation étant inhabituelle et risquant d’entrainer une crise et des révoltes, il fallait préparer cette transition. En quoi cette préparation à la succession consistait-elle ? L’éducation des héritières différait-elle fort de celle des autres filles nobles, et de celles des héritiers ? Recevaient-elles une formation pratique ? Existaient-ils des règles et coutumes concernant ce type de succession ? Les prédécesseurs des princesses prenaient-ils des dispositions légales et sociales pour faciliter cette transition ? Grâce aux miroirs des princes, nous avons pu déterminer que les héritières recevaient probablement une éducation aussi poussée – ou presque – que celle des garçons. Les chroniques et sources de la pratique ont indiqué que les princesses suivaient une sorte de formation pratique, et que leurs pères préparaient leur succession par des testaments, des serments de leurs sujets et des promesses de leur suzerain.


Bibliographic reference |
Rutsaert, Camille. La préparation à la succession féminine dans les principautés des Pays-Bas (XIVe-XVe siècles) : éviter une transition délicate ?. Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Gilles Lecuppre. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:18961 |