Ruelle, Thomas
[UCL]
Gijs, Anne-Sophie
[UCL]
Ce travail a pour but de comprendre le rôle joué par l’UMHK pendant la sécession du Katanga (juillet 1960 à janvier 1963). La question principale vise à déterminer si elle fut le bouc-émissaire d’une crise qu’elle aurait subie malgré elle ou si elle fut, au contraire, une partie prenante pleinement consciente de ses choix et de ses responsabilités durant la sécession katangaise. L’historiographie présente généralement l’UMHK comme la partie prenante à la sécession du Katanga. Cependant, mon analyse archivistique permet de dépasser ce constat simpliste et d’envisager la possibilité qu’elle soit en partie aussi un bouc-émissaire. Pour tenter d’apporter des réponses à cette problématique, nous avons tout d’abord présenté et étudié chacun des protagonistes de manière séparée. Ensuite, un panorama chronologique des événements clés de la sécession s’est imposé pour mieux cerner leur influence et leur emprise sur les différentes parties prenantes au conflit. Enfin, nous avons mis en parallèle les accusations onusiennes avec les réfutations faites par l’Union Minière, appuyée par ses divers soutiens politiques pour vérifier si ces attaques étaient fondées ou non.


Bibliographic reference |
Ruelle, Thomas. Union Minière du Haut-Katanga : bouc-émissaire ou partie prenante de la sécession du Katanga (juillet 1960 - janvier 1963) ?. Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Gijs, Anne-Sophie. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:18853 |