Willemot, Florian-Gérard
[UCL]
Romainville, Céline
[UCL]
Il est clair que de nombreuses crises traversent le monde d’aujourd’hui. L’écologie, qui est une crise de l’humanité entière, n’arrive pas à mobiliser les États de manière à instituer une véritable coopération pour trouver des solutions. Outre cela, un pouvoir grandissant est donné au capital qui effectue une blitzkrieg historique en étendant l’appropriation privée à presque toutes les sphères de la société, de la culture et du vivant. L’individualisme, ainsi que la compétitivité dans la plupart des sphères de la société, ont amené à une décollectivisation de l’action, ce qui fait sentir aux individus ce vide social. Il nous est constamment dit qu’il n’y a pas d’alternative. Donc, la seule solution envisageable serait toujours une réforme ou une limite du capitalisme. Encore une fois ce débat entre privé et public. Les capitalistes contre les socialistes. Le marché contre l’État. La prédation contre la bureaucratisation. Faut-il vraiment choisir le moins pire des maux ou existe-t-il une troisième voie ? Selon nous, cette troisième voie se présente sous la forme du commun. Ce mémoire a pour but de découvrir la praxis du commun dans un environnement qui ne lui est pas toujours favorable. En rattachant théorie et praxis dans un pays spécifique, l’Italie en l’occurrence, nous voulons montrer que les luttes du commun se présentent sous différentes formes, même si les principes institués sont reliés.


Bibliographic reference |
Willemot, Florian-Gérard. De l’autogestion à l’autogouvernement, le commun comme nouveau paradigme ? Analyse des expériences italiennes. Faculté de droit et de criminologie, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Romainville, Céline. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:18762 |