Golinvaux, Fanny
[UCL]
Lochy, Aliette
[UCL]
Cette étude porte sur la question de recherche « Peut-on lire des nombres encyclopédiques comme des mots ? ». Un nombre encyclopédique est un nombre associé à une signification particulière (e.g. 1789 est associé à la révolution française). Pour répondre à cette question, nous avons testé 29 personnes diplômées en histoire ou actuellement en Master 1 ou 2 en histoire. Nous avons sélectionné 20 dates connues et 20 dates inconnues avec l’aide de quatre historiens. Nous avons également choisi 20 sigles et 20 non-sigles. Ensuite nous avons réalisé un amorçage masqué avec une tâche de décision « connu/inconnu »., c’est-à-dire qu’une amorce était présentée brièvement au participant, de sorte qu’il ne la voit pas explicitement, suivie de la cible et le participant devait répondre à la question « La date/le sigle est-elle/il connu(e) ? ». L’amorce était présentée dans trois conditions : identique, transposition, substitution. Comme attendu, les participants répondaient plus vite lorsque la cible était précédée d’une amorce identique à la cible, que ce soit une date ou un sigle. Nous avons trouvé un gain de transposition pour les dates connues mais aucun gain pour les sigles. Cela voudrait dire que les nombres connus, c’est-à-dire encyclopédiques, peuvent être lus de la même manière que les mots. Quant aux sigles, ils ne sont visiblement pas considérés comme des mots au vu de l’absence de gain de transposition.


Bibliographic reference |
Golinvaux, Fanny. Comparaison des processus de lecture des mots et des nombres encyclopédiques. Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, Université catholique de Louvain, 2019. Prom. : Lochy, Aliette. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:18276 |