« Structures extrascolaires et inégalité sociale. Etude de cas à Péruwelz et à Wiers. »

L’auteur se concentre, à travers la revue de la littérature, dans un premier temps, sur le rapport qu’entretient l’enfant avec l’univers scolaire (à travers des concepts tels que les capitaux culturels et sociaux, la socialisation, la communication et le jeu des représentations) puis, dans un second temps, il se penche sur la thématique des structures extrascolaires et des inégalités sociales (à travers un historique, le décret du 3 juillet 2003 qui encadre légalement les accueils extrascolaires, les missions qui en découlent, les enjeux en termes d’inégalité sociale et il établit un constat relatif au enjeux et faiblesses du décret). Le décret du 3 juillet 2003 s’appuie sur trois piliers : éducatif (acquérir d’autres compétences), économique (permettre aux parents de juguler leur vie professionnelle et leur vie de famille) et social (favoriser la mixité sociale du public concerné). La partie empirique, qui se déroule sur l’entité de Péruwelz, démontre l’intérêt de ce type de structures (en l’occurrence, il s’agit de la structure extrascolaire la « Ré-Création »), spécifiquement pour les familles plus populaires : le cadre est moins formel que celui de l’école, les relations y sont différentes, les enfants y intègrent des compétences différentes, les activités impactent positivement les capitaux culturels et sociaux, les parents se sentent intégrés au sein d’un univers familial mais certains freins subsistent, principalement financiers. L'étude démontre que l’accès à ce type de structure n’est pas le même pour toutes les couches de la population.