Les représentations sociales des IST chez les étudiants de l’UCL (Campus Alma) en lien avec la pratique de dépistage

NOM ET PRÉNOM : Mallard Carmen TITRE DU MÉMOIRE : Les représentations sociales des IST chez les étudiants de l’UCL (Campus Alma) en lien avec la pratique de dépistage PROMOTEUR : Mr Robert Pierre-Olivier CO-PROMOTRICE : Mme Zabeau Héline RÉSUMÉ BACKGROUND : chaque année, 357 millions de personnes sont touchées par les IST. 50% de ces IST touchent les adolescents. Les étudiants adoptent souvent des comportements sexuels les exposant de manière importante aux IST, pourtant ils ne pratiquent que très peu le dépistage. Nous allons explorer les représentations sociales des Infections sexuellement transmissibles et du dépistage chez les étudiants de l’université catholique de Louvain du campus Alma avec pour objectif final de savoir si ces représentations sociales ont une influence sur le fait de réaliser le dépistage. MÉTHODES : ce mémoire de recherche suit une méthodologie qualitative afin de pouvoir comprendre au mieux les représentations des étudiants du campus Alma face aux IST et au dépistage. De plus, une démarche et analyse descriptive et exploratoire est utilisée tout au long de ce mémoire afin d’avoir une analyse adéquate à notre recherche. Pour cela, nous allons nous baser sur le « Health Belief Model ». RÉSULTATS : les étudiants nous ont parlé des coûts et des bénéfices ressenties après avoir vécu un dépistage. Ils nous ont aussi fait part de leurs perceptions de la vulnérabilité et sévérité lié aux IST. De ce fait, ils nous ont donné une idée de leur perception subjective de la menace ressentie ainsi que les éléments importants qui aurons un impact sur la probabilité d’effectuer un dépistage. DISCUSSION : les coûts perçus par les étudiants sont principalement les coûts à court termes tel que la stigmatisation qui mènera à une perte de statut, du jugement, de la peur et des stéréotypages. Les croyances vont, elles, avoir un impact direct sur le comportement des étudiants et sur le sentiment de vulnérabilité et de gravité. Ce n’est pas la perception du risque qui va mener les étudiants à réaliser le dépistage, mais bien les représentations qu’ils se font des conséquences sociales que le diagnostic positif peut avoir associé au facteur émotionnel ainsi qu’aux composantes du « Health Belief Model » : la vulnérabilité, la gravité, les bénéfices, l’incitation à agir, la vulnérabilité et la gravité.