Lamberti, Silvana
[UCL]
Bourguignon, David
[UCL]
Herman, Ginette
[UCL]
Dans ce travail, il sera traité des différences qui vont amener ceux qui les portent à subir le rejet et la discrimination. Mettre en avant qu’être sans-emplois constitue un attribut stigmatisant, une menace pour les autres, qui va engendrer des stéréotypes négatifs et des préjugés et aboutir à une discrimination. Expliquer que la perception de légitimité et de contrôlabilité n’aide pas à diminuer les stigmates et les discriminations des sans emplois. Ces deux notions sont liées puisque l’une justifie l’autre. Dans le cas des chômeurs, le lien pourrait se manifester comme suit : si la situation de chômage est « contrôlable », dès lors il est « légitime » que le demandeur d’emploi soit discriminé. Dans le cas de l’Etat social actif, avec le plan d’accompagnement, le discours est différent, on ne parle pas de contrôlabilité mais de la notion de responsabilité de l’individu. C’est l’individu qui est responsable de sa situation de chômage qu’il y ait du travail ou non. Dans le cadre de mon étude, c’est la légitimité de la discrimination qui sera analysé au travers d’une manipulation sur le terrain. Il nous est paru important de mener, cette fois-ci, une étude auprès des travailleurs voir les raisons pour lesquels ceux-ci discriminent les chômeurs.
Bibliographic reference |
Lamberti, Silvana. Pourquoi avons-nous des préjugés à l’égard des chômeurs : le rôle de l’ (il)légitimité du stigmate de chômeur. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2018. Prom. : Bourguignon, David ; Herman, Ginette. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:17460 |