Le roman au miroir de lui-même : éclairage réaliste et reflets satiriques dans Le Roman bourgeois de Furetière (1666), La Fausse Clélie de Subligny (1671) et Madame Bovary de Flaubert (1857)

Le Roman bourgeois de Furetière (1666), La Fausse Clélie de Subligny (1671) et Madame Bovary de Flaubert (1857) sont trois romans mettant en scène le romanesque, à deux siècles d’intervalle. De nombreux éléments rapprochent les héroïnes Juliette, Javotte, Lucrèce et Emma, lectrices assidues de romans romanesques. Animées des mêmes rêves, elles recherchent aventures extraordinaires et amour idéal. Sans fin est la quête et souvent fuyant est le bonheur. La première partie du travail s’attarde à décrire les différentes facettes de la vie d’une jeune fille romanesque et l’effet que peut produire le roman sur celle-ci. Y sont abordés des thèmes tels que l’éducation, le mariage et la maternité. Les rêves, les ambitions ainsi que les déceptions qui peuvent en découler, font aussi l’objet d’une analyse. La deuxième partie de cet exposé se penche davantage sur la narration et les procédés littéraires employés par les auteurs pour servir leurs intentions. Ce travail met également en évidence l’influence que peut avoir la période d’écriture sur le récit narratif. Le romanesque transcende les époques : tel un phénix, sous des apparences nouvelles, toujours il renaît de ses cendres….