Le besoin de reconnaissance au travail.Sur quels leviers AGC Automotive Europe peut-elle intervenir ?

La montée de l’individualisme, le paysage organisationnel volatile, la globalisation, les nouveaux modes d’organisation du travail, la pression de la concurrence sur le marché ne représentent qu’une série des facteurs auxquels les entreprises sont désormais confrontées. Dans ce contexte de changement, d’imprévisibilité et d’instabilité pour les employés, la quête de reconnaissance au travail revêt une importance primordiale. A la suite d’une enquête de satisfaction, il est apparu que les employés d’AGC Automotive Europe témoignaient d’un manque de reconnaissance au travail. L’objectif général de ce mémoire est d’essayer de comprendre, à travers des entretiens semi-directifs, les raisons de ce manque de reconnaissance afin de mieux comprendre sur quels leviers l’entreprise pourrait intervenir pour apporter une possible amélioration. La question qui a guidé notre recherche était la suivante: « Pourquoi les employés du siège social d’AGC Automotive Europe ressentent-ils un manque de reconnaissance ? » Afin de tenter de répondre à cette question, notre mémoire compte deux parties : une partie théorique et une partie empirique. Dans la première partie de ce mémoire, nous passons tout d’abord en revue la notion de reconnaissance au travail : quelques définitions, les formes qu’elle peut prendre et les critères de qualité. Ensuite, nous étudions cette notion à travers les trois champs disciplinaires qui l’ont traitée : la philosophie, la psychologie, la gestion. Pour finir, nous abordons les différents leviers à la base de la reconnaissance au travail : le management des ressources humaines, l’équité, les relations organisationnelles et l’organisation du travail. La deuxième partie de ce mémoire consiste en une recherche empirique à travers une enquête qualitative interprétative. L’analyse des dix-sept entretiens menés au sein d’AGC Automotive Europe nous a permis dans un premier temps de ressortir des discours, les raisons pouvant être à la base d’un manque de reconnaissance. Dans un second temps, nous avons mis en relation les pratiques organisationnelles sorties des entretiens avec les leviers théoriques identifiés lors de notre état de l’art de la littérature. Cela nous a permis d’identifier les facteurs explicatifs de ce manque de reconnaissance perçu au sein de l’entreprise avant de proposer quelques pistes de solutions.