Taby, Kamal
[UCL]
De Wolf, Michel
[UCL]
le développement durable qui est apparu au 20ème siècle était une suite inévitable dans le monde des affaires, étant donné le nombre et le degré de pressions principalement environnementales et sociétales inhérentes au mode de fonctionnement et à l’interprétation qui fut donnée au concept du développement. Le rapport de Meadows était selon certains auteurs, le premier appel à l’importance de trouver une autre base sur laquelle l’homme peut continuer à se développer mais en tenant compte dans ce développement, d’un certain nombre de contraintes imposées par la nature. En 1987, le développement durable a fait l’objet d’une définition formelle « rapport de Brundtland » (le concept existait bien avant mais sans une réelle définition), partagée et approuvée par la majorité des auteurs, devenant ainsi un point de référence pour les chercheurs en la matière. Le développement durable s’est présenté alors comme une réponse de la part de la communauté internationale, définissant ainsi une nouvelle version du développement. Cette nouvelle version du développement met le point sur l’importance de réconcilier les objectifs économiques traditionnels (croissance, profit), sociétaux (équité, éthique dans les affaires) et environnementaux (la prise en compte par les industries, des externalités négatives de leur activité ainsi que des limites imposées par la nature). L’entreprise en tant qu’acteur principal de création de richesse, se trouve concernée plus que n’importe quel autre. Par rapprochement, la responsabilité sociétale de l’entreprise, a été utilisée dans ce travail comme une intégration des objectifs du développement durables au sein de celle-ci. La mise en place d’un nouveau mode de fonctionnement, tel que la RSE, est un défi majeur pour la majorité des entreprises, d’une part par la nature même du concept (l’entreprise est redevable vis-à-vis la société dans son ensemble), et d’autre part par le biais du « path dependence ». À ce juste titre, la gouvernance d’entreprise, peut être vue comme une solution à ce problème. Finalement, la théorie des parties prenantes est, selon la plupart des auteurs de la littérature managériale, est le point de référence à une bonne application des exigences du développement durable, et de la politique RSE d’une organisation.


Bibliographic reference |
Taby, Kamal. La gouvernance d’entreprise, condition nécessaire à l’opérationnalisation du développement durable. Louvain School of Management, Université catholique de Louvain, 2018. Prom. : De Wolf, Michel. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:15725 |