Les communautés virtuelles : les attentes et perceptions des adhérents

L’arrivée du Web 2.0 et le développement des médias sociaux ont permis le développement de nouvelles formes de communication et de contribution sur Internet. Ces plateformes ont fait apparaitre de nouveaux mécanismes d’associations humaines. Il s’agit d’un phénomène qui rassemble les individus autour d’un intérêt commun. C’est ce que l’on appelle les communautés virtuelles. Ce phénomène prend de plus en plus place au sein des réseaux sociaux numériques, et particulièrement Facebook. L’objectif premier de notre recherche est de déterminer les perceptions et les attentes d’adhérents à des communautés virtuelles. Ce mémoire est composé de deux grandes parties. La première est la phase exploratoire de notre recherche. Dans celle-ci, nous abordons tout d’abord les concepts théoriques. Cette phase est le point de départ de notre mémoire. Ensuite, nous réalisons la phase qualitative où nous récoltons des données qui nous serviront à l’élaboration de nos hypothèses. La seconde partie contient la recherche empirique dans laquelle nous testons nos différentes hypothèses à l’aide des données récoltées via le questionnaire en ligne. Pour terminer, nous exposons nos résultats. Les différentes analyses effectuées ont démontré que la motivation principale des adhérents à rejoindre des communautés virtuelles est l’intérêt qu’ils ont pour le sujet de la communauté. Nous avons pu également déterminer la phase du processus décisionnel d’achat la plus influencée par les communautés en ligne, il s’agit de la recherche d’information. Cette recherche nous a également permis de dégager un premier profil des adhérents aux communautés virtuelles, il s’agit majoritairement de femmes et dont l’âge se situe entre 15 et 30 ans. Nous avons également pu déterminer les attentes des personnes inscrites au sein des communautés en ligne : recevoir du contenu pertinent, que le groupe soit actif et recevoir des avis et conseils sincères. Finalement, une dernière hypothèse nous a permis d’affirmer qu’il existe un lien entre l’activité sur les réseaux sociaux numériques et l’implication des individus sur les communautés en ligne dans lesquelles ils sont inscrits.