Dufays, Bruno
[UCL]
Platten, Isabelle
[UCL]
En 10 ans, les obligations vertes auront permis de financer pour plus de 372 milliards de $ de projets liés à la transition énergétique. Des fonds d’investissement sont désormais dédiés à cet instrument. Par l’étude d’un fonds obligataire vert, il en ressort qu’investir sur ce marché demande un processus d’investissement plus conséquent au gestionnaire d’actifs que pour un fonds obligataire traditionnel. L’univers d’investissement entre un fonds et un indice obligataire vert peut différer selon les critères d’évaluation des obligations vertes, basés sur les Principes applicables aux obligations vertes. Ces dernières années, différentes études faisaient état d’une prime verte négative sur ce marché, c’est-à-dire un rendement inférieur pour des obligations vertes comparées à des obligations traditionnelles. En reprenant la méthodologie de Zerbib (2017) appliquée à un fonds obligataire vert, notre étude trouve, en moyenne, une prime verte de -0,8 point de base. Sur base de ces résultats, le gestionnaire d’actifs n’est pas impacté significativement par un rendement inférieur sur le marché obligataire vert.
Bibliographic reference |
Dufays, Bruno. Les obligations vertes : La prime verte existe-t-elle ? Cas pratique de l’AXA WF Planet Bonds. Louvain School of Management, Université catholique de Louvain, 2018. Prom. : Platten, Isabelle. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:15268 |