Analyses de cycle de vie de différentes motorisations de véhicules particuliers

Vu le contexte actuel du changement climatique, la société se doit d’opérer une transition vers des modes de vie décarbonés. 20% des émissions de CO2 mondiales proviennent du transport routier, une évolution de celui-ci est primordiale. Pour tenter de réaliser cette transition, le marché du véhicule particulier est en pleine mutation, notamment vers une électrification croissante. Une analyse des impacts CO2 sur l’ensemble du cycle de vie de différents types de véhicules existants est une approche intéressante pour réfléchir aux directions à emprunter à court, moyen et long terme. Dans cette étude, une analyse des impacts sur le changement climatique (évalués en kg CO2 eq), épuisement des ressources métalliques (kg Fe-eq) et fossiles (kg oil-eq) est réalisée pour plusieurs types de motorisations : essence, diesel, gaz (CNG), hybride, plug-in hydrid ainsi qu’électrique. En prenant l’hypothèse d’un mix énergétique européen et d’une production de batteries principalement en Asie, le véhicule électrique émet 35 t CO2 eq. pour 200.000 km, Ce qui en fait le véhicule le plus polluant, devant le plug-in hybrid. En suivant les tests NEDC pour la consommation, les véhicules à combustion interne essence et diesel émettent environ 27 t CO2 eq. Le véhicule hybride (HEV) occasionne quant à lui une émission de 22,5 t CO2 eq., légèrement moins que le CNG (23 t CO2 eq.). Le bilan carbone de la voiture électrique proviennent principalement du mix énergétique du pays où la batterie est construite et du pays où la voiture est utilisée, ainsi que de la durée de vie de la batterie. Ces paramètres vont certainement être amenés à évoluer dans les prochaines décennies, ce qui améliorera sans doute considérablement le bilan de ces véhicules. A plus court terme, d’autres solutions existent (HEV et CNG) pour diminuer les impacts sur le changement climatique des véhicules présents sur les routes.