Barreau, Maximilien
[UCL]
Piret, Pierre
[UCL/FIAL/INCAL]
(fre)
Si la jeune nation belge peut se targuer d’une histoire littéraire riche et abondante, retenant principalement les figures tutélaires qui se sont succédées au fil du temps et des courants, force est de constater que l’activité littéraire de certaines périodes est passée. C’est le cas durant la période de la Seconde Guerre mondiale. Alors que la littérature francophone de Belgique connaissait un important moment d’affirmation, certains écrivains se sont distingués par une activité hélas marquée à divers degrés par son lien avec la collaboration. Leurs agissements ont précédé leurs productions littéraires et des œuvres entières ont été discréditées au-delà de cette seule période ; ce qui explique pourquoi les noms de Félicien Marceau, Pierre Nothomb ou Robert Poulet n’occupent pas une place privilégiée au sein de nos anthologies. Comment aborder aujourd’hui l’œuvre de Robert Poulet sans avoir constamment à l’esprit que cet auteur n’est passé à la postérité qu’en tant qu’éminence grise de la collaboration intellectuelle en Belgique francophone plutôt que pour son abondante bibliographie ? Comment lire chacune des œuvres qui la constituent ? S’il est évident que céder à la tentation d’aborder les œuvres de Poulet comme romans idéologiques nous contraindrait au domaine de la sociologie littéraire pure, à l’inverse, chercher à les lire en faisant abstraction des prises de position de leur auteur serait tout aussi réducteur.
Bibliographic reference |
Barreau, Maximilien. Ennui et onirisme chez Robert Poulet : une esthétique fasciste ? Une lecture de Handji et Prélude à l'Apocalypse. Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain, 2017. Prom. : Piret, Pierre. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:12507 |