La compréhension d’un geste technique au musée doit-elle passer par le toucher ?

À l'heure où le numérique prend une place grandissante dans notre quotidien, j'aurai pu faire un mémoire sur le tactile numérique au musée et interroger les pratiques à l'œuvre dans les institutions muséales : audioguide, écrans, réalité augmentée,... Mais j'ai choisi de questionner, le "tactile du toucher", du saisir, du faire avec les mains, du réel et non du virtuel. Car cette réalité de plus en plus immatérielle semble nous échapper au profit d'expériences virtuelles et visuelles. Ce mémoire commence par questionner le sens du toucher. Après l'avoir analysé sous différents angles, le musée est à son tour décrypté. Je m'interroge, surtout, sur le musée d'art contemporain dans lequel le toucher n'a pas sa place, à moins de l'associer à une interdiction. J’envisage la perception tactile comme une méthode permettant au musée de se redéfinir. Il s'agit d'associer les deux notions étudiées, les fusionner et réfléchir sur cette relation parfois difficile. Je considère le toucher comme indispensable à la compréhension d’un geste technique. Afin de trouver des éléments de réponse à cette question, une étude comparative a été mise en place.