Saint-Amand, François
[UCL]
Debruyne, Emmanuel
[UCL]
L’objet de cette étude concerne la surveillance exercée par la Sûreté publique belge sur les réfugiés politiques français en Belgique, depuis l’indépendance de ce pays jusqu’à la veille du coup d’État du 2 décembre 1851 en France. Par le biais des sources liées à ce service secret, à savoir celles de la police des étrangers, de la police de la Ville de Bruxelles et du ministère des Affaires étrangères, nous cherchons à étudier d’une part, la surveillance et les mesures policières et étatiques qui portent sur ces réfugiés et d’autre part, leur présence, leur profil, et leurs réactions à cette surveillance. Selon ces archives, la Sûreté en localise au moins 190. Mais plusieurs centaines d’entre eux auraient vécu un temps ou transité par la Belgique. La Sûreté, qui manque de moyens au début, développe et améliore ses mesures de surveillance à chaque nouvelle insurrection en France bien qu’il reste toujours des lacunes. Divers moyens de renseignements sont utilisés pour s’informer et trouver ces réfugiés et les renvoyer en théorie. Dans les faits, au moins la moitié d’entre eux, surtout des bourgeois, est admise à vivre un temps en Belgique, mais toujours sous une surveillance active sur leur personne.
Bibliographic reference |
Saint-Amand, François. Un État en quête de sûreté : la surveillance exercée par la Sûreté publique sur les réfugiés politiques français en Belgique, de la Belgique indépendante à la veille du coup d’État du 2 décembre 1851 en France. Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain, 2017. Prom. : Debruyne, Emmanuel. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:11939 |