A Comparative Analysis of William Shakespeare's "Henry IV" and Gus Van Sant's "My Own Private Idaho": The Stories of a Quest for Identity

(eng) This master dissertation analyses Shakespeare’s play “Henry IV” and its cinematographic adaptation “My Own Private Idaho” directed by Gus Van Sant. Released in 1991, the film reinterprets the story of Prince Hal through the adventures of young prostitutes in 1980’s Portland. Scott Favor, son of the city’s Mayor, left his wealthy home to live a life of debauchery within a group of marginal hustlers. A the dawn of their transition into adulthood, Scott and his friend Mike begin a journey in search of their origins and meaning. The present work aims to depict the quest for identity present in both Shakespeare’s and Van Sant’s works. It is divided in five chapters that tackle themes related to the building of one’s identity. These include the construction of characters, transition from adolescence to adulthood, sexuality, body and language. The conclusion of this master dissertation reveals that both works, considered together as a whole, form one story of self-exploration that appears to be endless.

(fre) Ce travail de fin d'étude analyse la pièce "Henry IV" de Shakespeare ainsi que son adaptation cinématographique "My Own Private Idaho" réalisée par Gus Van Sant. Sorti en 1991, le film reprend l'histoire du prince Hal à travers les aventures de jeunes prostitués dans le Portland des années 80. Scott Favor, fils du Maire de la ville, a quitté son foyer aisé pour s'adonner à une vie de délinquance au sein d'un groupe de marginaux. A l'aube de leur entrée dans l'âge adulte, Scott et son ami Mike entreprennent un voyage à la recherche de leurs origines et du sens de leur vie. Ce travail a pour but de démontrer la quête d'identité présente dans chacune des deux oeuvres analysées. Il est divisé en cinq chapitres dédiés à des thèmes qui touchent le développement d'une identité, tels que la construction des personnages, le passage de l'adolescence à l'âge adulte, la sexualité, le corps et le langage. En conclusion, ce travail démontre que les oeuvres, considérées ensemble, forment l'histoire d'une exploration du soi qui est infinie.