Henrard, Christine
[UCL]
Fevry, Sébastien
[UCL]
Les féministes qui se sont penchées sur les questions de genre, également au niveau des représentations des femmes dans les séries, ont relevé, entre autres, la sous-représentation des femmes à la télévision, devant comme derrière la caméra. Lorsqu’une série, comme Orange is the New Black (OITNB), compte une femme au poste de création et/ou de production exécutive, le reste de l’équipe, dont celle de l’écriture, se féminise sensiblement. Dans quelle mesure ces femmes peuvent apporter un regard autre que le regard dominant ? Est-ce qu’une production où un certain nombre de femmes sont à la création, à l’écriture et à la réalisation, pour une série avec de nombreux personnages féminins, peut sortir des stéréotypes et générer une mise en question des rapports de domination ? Ces questions sont le point de départ de notre travail. Après un bref survol de l’évolution des séries télévisées, de la place des femmes dans les productions des médias américains et les représentations des diversités, nous tenterons de montrer, grâce aux théories de l’intersectionnalité, comment s’articulent les rapports de domination dans OITNB, que ces rapports de domination sont fluctuants et n’ont pas comme paramètre premier la race ou le genre, et que ce qui constitue la communauté, se fait et se défait.
Bibliographic reference |
Henrard, Christine. Femmes en série. Les rapports de domination au prisme de l’intersectionnalité dans la série "Orange Is the New Black".. Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2017. Prom. : Fevry, Sébastien. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:10970 |