Klemtoonperceptie bij Franstalige leerders van het Nederlands : verschillen tussen musici en niet-musici

(dut) Vandaag de dag worden taal en muziek steeds vaker bestudeerd en vergeleken. Taalkundigen en musicologen besteden immers steeds meer aandacht aan overeenkomsten en verschillen die deze twee domeinen delen. Aan de ene kant worden onderzoeksonderwerpen vaak gefocust op de verbetering van cognitieve vermogens door het luisteren naar muziek, zoals het ontwikkelen van de leesvaardigheid, het geheugen of het fonologisch bewustzijn. Aan de andere kant wordt er veel ingegaan op de verschillen tussen musici en niet-musici. In België heeft Degrave (2014) op de klankperceptie tussen musici en niet-musici gewerkt bij Franstalige leerders van het Nederlands. Maar er zit een gat wat klemtoonperceptie en muziek betreft. Daarom staan in deze scriptie in dit verband twee vragen centraal: 1) Percipiëren Franstalige leerders van het Nederlands met een muzikale opleiding woordklemtoon gemakkelijker dan hun klasgenoten zonder muzikale opleiding? 2) Percipiëren leerlingen de klemtoon met minder moeite in gezongen of in gesproken woorden? Om op deze vragen te antwoorden, wordt een experiment uitgevoerd. 30 Franstalige leerders van het Nederlands hebben aan drie testen deelgenomen. Ten eerste hebben ze aan een muziekperceptietest deelgenomen. Ten tweede hebben de proefpersonen aan een klemtoonperceptietest meegedaan. Ten slotte hebben ze een vragenlijst en de GOLD MSI ingevuld. Door de dataverwerking en bespreking van de resultaten zou er bestudeerd worden of muziek een interessant hulpmiddel zou kunnen zijn om de Nederlandse klemtoon in taallessen te introduceren.

(fre) De nos jours, les domaines de la musique et de la langue sont de plus en plus souvent étudiés et comparés. Les linguistes et les musicologues prêtent en effet une attention particulière aux ressemblances et différences que les deux systèmes peuvent partager. D’un côté, les sujets d’études sont souvent centrés sur le développement des capacités cognitives telles que la lecture, la mémoire ou la conscience phonologique. D’un autre côté, les différences entre les musiciens et les non-musiciens sont également analysées. En Belgique, Degrave (2014) a étudié la différence de perception des sons du néerlandais auprès d’apprenants francophones musiciens et non-musiciens. Mais il existe très peu d’études sur la prosodie et la perception de l’accent, domaine provoquant pourtant de nombreuses difficultés pour les apprenants du néerlandais. C’est pourquoi j’ai décidé d’étudier la perception de l’accent et le possible lien à créer avec la musique. Dans ce mémoire, deux questions sont posées : 1) Est-ce que les apprenants francophones du néerlandais avec une formation musicale perçoivent l’accent avec plus de facilités que les apprenants francophones sans connaissance musicale ? 2) Est-ce que l’accent est plus facilement perçu quand les stimuli sont parlés ou chantés ? Pour répondre à ces questions, j’ai mis sur pied une expérience qui s’est déroulée en trois temps. 30 Francophones, élèves de l’enseignement secondaire, ont participé à l’enquête. Tout d’abord, ils ont réalisé un test de perception de mélodies. Ensuite, ils ont participé au test de perception de l’accent. Enfin, ils ont répondu à un questionnaire en deux parties : la première partie concernait leur apprentissage et connaissance du néerlandais ainsi que leur relation avec les langues étrangères et la deuxième était le GOLD MSI, test qui calcule et évalue les prédispositions et l’expérience musicales. En définitive, il s’agit dans ce mémoire d’analyser et traiter les données recueillies lors de ladite expérience afin de voir si la musique pourrait être un instrument intéressant à utiliser en classes de langues pour apprendre l’accent et la prononciation de la langue néerlandaise.