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Comment, à partir d'une ressource aussi vitale que l'eau, mettre d'accord des scientifiques et des acteurs locaux - tant les familles d'agriculteurs que les décideurs politiques - sur une optimisation économique et sociale durable de cette ressource na
Comment, à partir d'une ressource aussi vitale que l'eau, mettre d'accord des scientifiques et des acteurs locaux - tant les familles d'agriculteurs que les décideurs politiques - sur une optimisation économique et sociale durable de cette ressource naturelle ?
La difficulté semble insurmontable si, de plus, les scientifiques en présence sur le terrain relevent de disciplines aussi variées que l'agronomie, la biochimie, la sociologie, la télédétection et l'écologie !
C'est pourtant ce défi qu'ont voulu relever, durant trois ans, des chercheurs de plusieurs universités francophones. Les premiers résultats de leur projet fournissent un outil d'analyse intégrée de toutes ces dimensions, disciplinaires mais aussi sociales et culturelles. Où l'on apprend qu'un champignon qui affecte le palmier-dattier, l'alphabétisation des femmes et le droit coutumier de distribution d'eau sont les éléments d'un système qui n'a pas fini de poser des questions aux scientifiques et aux populations...
Mais la grille mise au point dépasse de loin l'étude de cas ici détaillée de l'écosystème oasien du Sud marocain pour se proposer à tous les chercheurs concernés par le défi de faire de l'interdisciplinaire, trop souvent vain mot ou voeux pieux, une réalité concrète et quotidienne de leur travail. Les auteurs sont une équipe interdisciplinaire de la Commission de coopération universitaire au développement (CUD)
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