Moumin, Salomé
[UCL]
Lombard, Arthur
[UCL]
de Nanteuil, Matthieu
[UCL]
La structure de notre travail est composée de trois grandes parties détaillées chacune à leur tour ci-dessous. Chaque partie représente un élément essentiel à la construction de notre mémoire. Dès lors, elles sont toutes aussi importantes les unes que les autres. Dans une première partie théorique, nous établirons deux sous-parties qui sont les suivantes : les multinationales et les orientations sociales de ces multinationales. Voici, plus en détails, ce que nous vous exposerons : Premièrement, nous décrirons l'origine, le rôle, mais aussi le fonctionnement d’une multinationale. Nous nous attarderons sur le business model classique de ces entreprises. Nous détaillerons également la notion de joint-venture et de ses facteurs de réussite. Nous avons souhaité travailler sur base de ce plan, puisque Danone représente une multinationale et est située au cœur de notre problématique. Deuxièmement, après avoir étudié les multinationales dans leur ensemble, nous nous attaquerons au champ social et donc plus précisément à la question de responsabilité sociale des entreprises. Nous analyserons les différents concepts alternatifs à ceux du monde économique traditionnel. Ainsi, nous mettrons en évidence les notions suivantes : l'entrepreneuriat social, le social business, les stratégies dites du « Bas de la Pyramide » (BoP) et le microcrédit. Elles s'articulent toutes autour d'une noble cause commune : leur vocation sociale. De plus,nous exposerons une analyse comparative entre le social business et le business model classique. Le projet social de la GDFL est un exemple de stratégie RSE et de social business. De ce fait, d'une part décortiquer ces concepts un par un et d'autre part élucider les relations entre eux, nous semblait judicieux. Dans la deuxième partie, nous analyserons méticuleusement les différents points (origine, structure, mission, etc.) formant l'entreprise Danone, la Grameen Bank et enfin la GDFL. Cette partie permettra de vous présenter le projet de la GDFL mis en place par Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank et du directeur de Danone, Monsieur Riboud. Ensuite, nous tenterons de répondre le plus clairement et le plus pertinemment possible à notre problématique de départ. En effet, nous nous concentrerons sur les hypothèses en énumérant et en détaillant de façon structurée les principaux enjeux des entreprises dans la lutte contre la pauvreté et la malnutrition. Pour cela, nous utiliserons la précédente, l'ensemble de nos sources scientifiques et les entretiens effectués tout au long de notre travail. Nous articulerons nos arguments autour de la théorie vue essentiellement dans la première partie et la pratique vue au début de cette deuxième partie. De plus, les orientations sociales qui composent la première partie nous permettront de comprendre « Pourquoi une multinationale lutte contre la pauvreté ? ». Il est à noter que notre réponse sera essentiellement basée sur le cas de la GDFL. Enfin, nous sommes conscients et nous ne prétendons en aucun cas l'unique pertinence de notre réponse. Dans la troisième partie, nous mettrons en exergue le « comment » à travers les différents moyens que possède une entreprise et plus particulièrement une multinationale comme Danone pour lutter contre la pauvreté. Dans cette partie, nous mettrons en lumière la relation entre l'entreprise et la pauvreté. De plus, nous en dégagerons les différents thèmes dont la légitimité et les moyens
Bibliographic reference |
Moumin, Salomé ; Lombard, Arthur. Quel intérêt les multinationales ont-elles de lutter contre la pauvreté ? Le cas de la Grameen Danone Foods Ltd. Louvain School of Management, Université catholique de Louvain, 2015. Prom. : de Nanteuil, Matthieu. |
Permanent URL |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:3003 |