Feron, Mathilde
[UCL]
Demoulin, Stéphanie
[UCL]
La société contemporaine actuelle se voit de plus en plus « High-tech ». Parmi ces nouvelles technologies, il existe des dispositifs destinés à mesurer certaines caractéristiques de nos activités, à les analyser, voire à les partager avec notre réseau social (Gadenne Broché, 2012). Ces méthodes et outils qui permettent de contrôler, d’analyser et de partager les données de notre quotidien (Swan, 2013) sont regroupés sous l’appellation de « Quantified-Self ». À notre connaissance, très peu d’études se sont intéressées aux conséquences psychologiques cliniques de la quantification de soi. De ce fait, aucune échelle de mesure de la quantification de soi n’existe. C’est la tâche à laquelle nous allons nous atteler dans la présente étude. En effet, ce domaine étant encore en plein essor d’un point de vue de la littérature scientifique empiriquement validée, nous qualifierons cette première investigation d’exploratoire. Notre visée principale est d’ouvrir de nouvelles portes – et peut-être de clarifier certaines conceptualisations de la quantification de soi (QS) – qui motiveront des recherches futures plus approfondies. En bref, nous aspirons à mieux comprendre la quantification de soi au sein de la population générale, en parallèle aux concepts déjà existants, compte tenu de son impact quotidien dans la vie des self-quantifiers. Notre échelle de quantification de soi comprend deux sous-échelles et celles-ci seront testées sur base des catégorisations suivantes : une sous échelle générale comprenant une section spécifique ainsi qu'une section générale, et une sous échelle d’attitude. Enfin, les résultats seront interprétés à la lumière de l’analyse factorielle exploratoire et des diverses corrélations misent en évidence.
Référence bibliographique |
Feron, Mathilde. La quantification de soi : création d’une échelle de mesure. Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, Université catholique de Louvain, 2017. Prom. : Demoulin, Stéphanie. |
Permalien |
http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:11527 |